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Une dépression liée à la lumière

Dès le début de l’automne, la lumière commence à diminuer sous nos latitudes et nous entrons dans une période sombre et grise.

La dépression saisonnière est une dépression liée à l’ensoleillement insuffisant en hiver. Ce manque de lumière peut toutefois être compensé, soit naturellement, soit artificiellement. Dans ce second cas, on parle de luminothérapie, également appelée photothérapie.

Certains vont en souffrir plus que d’autres

Pour la toute grande majorité d’entre nous, cette période de grisaille, tout comme l’illustration de cet article, va susciter un certain niveau de morosité, de fatigue, et de ralentissement. Mais un pourcentage estimé à 5 ou 10% de la population va subir massivement cette baisse de lumière et entrer dans ce qu’il convient d’appeler une dépression saisonnière.

Les femmes sont plus touchées que les hommes par la dépression saisonnière.

Par ailleurs, la situation géographique joue également un rôle non négligeable. Plus on monte dans les latitudes, et plus on s’éloigne de l’équateur, plus le taux de dépression saisonnière augmente. Cette observation est facile à comprendre: plus on monte vers le sommet de la terre, moins les rayons du soleil la frappent directement, et plus courts sont les jours (en hiver).

Symptômes plus spécifiques

Outre les manifestations dépressives plus classiques, la dépression saisonnière est accompagnées de manifestations plus spécifiques, comme la boulimie (tendance à grignoter, à avoir envie de sucreries, fringales) car la mélatonine a un impact sur notre appétit, une difficulté à se lever le matin ainsi qu’une diminution de la libido.

lepsychologue.be